Présentation de l’unité de service Ramau

Robert Laugier

p. 129-136

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Robert Laugier, « Présentation de l’unité de service Ramau », Cahiers RAMAU, 1 | 2000, 129-136.

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Robert Laugier, « Présentation de l’unité de service Ramau », Cahiers RAMAU [En ligne], 1 | 2000, mis en ligne le 07 novembre 2021, consulté le 09 mai 2024. URL : https://cahiers-ramau.edinum.org/586

Le projet de développement et de mise en œuvre d’une unité de service sur Internet a été lancé en même temps, dans le même mouvement que le réseau. C’est d’ailleurs en recherchant un nom pour ce site que le réseau a trouvé le sien. Initialement intitulé « Architecture et urbanisme : activités et métiers », la recherche d’un sigle prononçable a finalement abouti à le rebaptiser Réseau activités et métiers de l’architecture et de l’urbanisme, Ramau.

Lors des premières semaines, cherchant en quelque sorte à définir un cahier des charges pour cette mission que je percevais comme relevant en partie du domaine de l’informatique documentaire, j’ai rencontré plusieurs personnes faisant partie du Puca, organisme financeur, et des trois équipes auxquelles avait été confiée la mission de mise en place et développement du réseau.

Ici on se demandait d’abord comment faire exister le réseau, ce qu’il était, où étaient ses limites, tant il pouvait paraître large du fait des thèmes abordés. Là, on imaginait aussi qu’il serait utile d’entretenir des liens avec des organismes proposant des informations d’ordre économique de manière à appréhender activités et métiers sous de nouvelles perspectives. Ailleurs, on le replaçait aussi dans une histoire, celle des années marquées par diverses expériences comme Euro-Conception ou la série alors inachevée des séminaires sur « L’élaboration des projets architecturaux et urbains en Europe » qui définissaient à la fois une population de chercheurs et une production de travaux de recherche.

Afin de compléter ces informations et de connaître d’une part les moyens dont disposaient les équipes susceptibles de participer au réseau et d’autre part leurs souhaits éventuels sur le contenu de l’unité de service, un premier questionnaire fut envoyé à l’occasion de l’organisation de la première journée Ramau de juin 1998. Le nombre de réponses reçues fut très faible, quasi dérisoire ; la raison de cet échec peut se trouver dans la conception sans doute imparfaite du questionnaire, mais aussi (et les deux explications sont liées) dans le fait que le réseau n’existait pour ainsi dire pas, ou simplement à l’état embryonnaire.

Ces premiers contacts et les discussions menées au sein de la cellule de départ ont toutefois permis de formuler quelques fonctions pour l’unité de service : annuaire pour l’ensemble des membres du réseau, agenda permettant de se tenir au courant des événements intéressant le réseau, fonction de « veille » qui se devait d’être sur Internet (on entend par veille : veille sur les thèmes du réseau) et aussi fonction d’inventaire sur la période de recherches qui venait de s’écouler (c’est ce qui allait être nommé une fonction de « capitalisation »), sans oublier la dimension européenne. Ceci allait permettre de définir une première structure à l’unité de service.

Le site Ramau

La page d’accueil

Dès la page d’accueil, un écran du service Ramau se décompose en trois parties : un cadre supérieur de menu principal de navigation où sont proposées les options correspondant aux branches principales de l’arborescence, un cadre inférieur gauche de menu permettant de se déplacer sur l’une de ces branches principales ou encore de faire défiler, paragraphe par paragraphe, le contenu du cadre inférieur droit qui est le cadre de contenu proprement dit.

Les options principales, décrites dans le cadre inférieur droit sont donc :

  • « réseau », qui regroupe les informations sur la vie et le fonctionnement du réseau (présentation des équipes membres, un agenda d’événements, une page d’échange d’informations, une présentation du réseau) ; ce sont les fonctions d’annuaire et de communication ;

  • « documentation », qui propose d’une part des textes en ligne (option « lire ») et d’autre part des données bibliographique (option « biblio ») ; ce sont les fonctions de diffusion et de capitalisation ;

  • « sites », qui propose des sélections de sites Internet concernant les activités et métiers, la documentation et l’information, la recherche et la formation dans les domaines intéressant le réseau, ces sites étant d’origine française mais aussi européenne ; c’est la fonction de veille ;

  • « plan », qui propose un sommaire détaillé du contenu du site, permettant de sélectionner directement une page ;

  • « rencontres », page consacrée aux rencontres Ramau, événement majeur de la vie du réseau.

Option « le réseau »

Plusieurs options sont proposées : « membres » (fonction d’annuaire des membres du réseau), « agenda/infos » (information sur des événements organisés par le réseau ou non), « communiqué » (fonction de communi­cation), « Ramau ? » (des textes fondateurs diffusés à l’origine du réseau et abordant ses objectifs, son organisation, ses structures, son mode de fonctionnement).

La fonction d’annuaire : l’option « membres » Les pages concernant les membres sont parmi les plus importantes car elles constituent une « vitrine » pour les activités et les travaux réalisés par les membres du réseau. Du fait de l’absence de réponse au premier questionnaire, nous avons commencé par les équipes en charge du secrétariat du réseau, c’est-à-dire ARD de l’école d’architecture de Bordeaux, le Cressac de l’Ecole de Paris-la Défense et le LET à Paris-la Villette.

Ces trois équipes représentaient les situations typiques en regard de l’Internet. Le LET possédait déjà des pages Internet sur le site de l’école d’architecture de Paris la Villette. Aucune information ne figurait à propos d’ARD sur le site de l’école de Bordeaux. l’école de la Défense n’avait pas de site internet.

Pour le LET, il suffisait donc d’établir un lien vers ses pages. Pour les deux autres, nous avons utilisé des documents transmis sous forme électronique par l’ARD et le Cressac et présentant ces équipes, leurs membres, leurs thèmes de recherche et leurs publications. Plus récemment, nous avons ajouté quelques informations supplémentaires : des résumés de certaines publications, et de brèves présentations des travaux en cours.

Il semble donc très intéressant de nourrir le site avec des informations de ce type qui peuvent être mises à jour régulièrement. Ces pages permettent de s’informer aussi bien sur l’existant (les publications) que sur ce qui est en train de se faire dans le milieu de la recherche, étant entendu que ces informations sont accessibles à tous les publics visés.

La journée de fondation de Ramau en décembre ayant marqué un vrai démarrage pour le réseau, nous avons pu faire figurer petit à petit les présentations d’autres équipes qui ont bien voulu nous faire parvenir des informations : le laboratoire TMU de l’Institut français d’urbanisme, puis, plus récemment encore, le GRSSA de Toulouse et le laboratoire LAUA de l’école d’architecture de Nantes.

Par ailleurs, nous nous sommes aussi permis d’utiliser un document de présentation du Laboratoire de sociologie urbaine générative de Michel Bonetti pour en faire une page Internet qui nous en apprend beaucoup plus sur son travail que le site du CSTB. D’autres laboratoires que le LET disposent d’un site Internet. C’est le cas du Latts de l’ENPC ou du Cristo de l’université de Grenoble avec lesquels nous avons défini un lien, tout comme nous avons défini un lien avec les pages du laboratoire CEM de la Bartlett School de Londres.

L’agenda Cette page est utilisée pour présenter les événements à venir. Nous avons choisi de distinguer d’un côté les événements organisés dans le cadre du fonctionnement du réseau ou encore des événements auxquels des membres du réseau participent, et de l’autre côté d’autres événements notés soit dans la presse, soit sur des pages Internet. De nombreux sites proposent en effet des agendas et il nous a semblé opportun de proposer des liens avec certains d’entre eux. Par ailleurs, nous avons aussi décidé, au moins pour les événements Ramau, de conserver les présentations des événements passés : c’est le cas de ces deux journées avec les textes qui accompagnaient les invitations, et le programme... où l’on peut noter que doit avoir lieu une présentation de l’unité de service.

Une fonction de communication : l’option « communiqué » Cette option a deux objectifs. Le premier est très simple : permettre l’envoi d’un message à Ramau par courrier électronique. Le second est d’offrir aux membres de Ramau la possibilité de faire des annonces, faire passer une information à destination des autres membres du réseau.

Qu’est-ce que Ramau, l’option « Ramau ? » Cette dernière option donne accès aux textes fondateurs du réseau que beaucoup d’entre vous ont pu recevoir lors des diverses manifestations de Ramau.

Capitalisation et diffusion : option « documentation »

La fonction de capitalisation : l’option « biblio »

L’option « biblio » ouvre l’accès à des pages consacrées à la mission de capitalisation, c’est-à-dire d’exploitation des travaux de recherche produits au cours de ces dernières années.

Il se trouve que, depuis 1999, le CDU a mis en ligne ce qui était alors publié dans l’Annuaire des Recherches. Il s’agit d’une base de rapports issus de la recherche incitative. Le site du CDU permet d’effectuer des interrogations sur cette base, soit par des mots clés, soit selon des critères généraux (date, organisme financeur, thèmes prédéfinis, etc.).

Notre but a été d’exploiter le contenu de cette base pour en extraire les documents se rapportant aux thèmes formulés au sein de Ramau lors de la préparation des premières Journées Ramau, à savoir les compétences et l’Europe, puis à celui choisi pour les deuxièmes Journées Ramau, à savoir l’interprofessionnalité.

En sélectionnant des documents classés d’une part dans le thème profes­sions-métiers-formations, et d’autre part dans le thème international et ceux obtenus par interrogation avec les mots clés correspondant aux pays européens (à savoir Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Grande-Bretagne ou Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas ou Hollande, Norvège, Suède, Danemark et Europe), nous avons dressé des listes de références de ces rapports répartis sur pratiquement autant de pages qu’il y eut d’interrogations. Le tout représente 250 fiches bibliographiques.

Du fait que beaucoup de résumés étaient très longs (il s’agit de ceux publiés dans l’annuaire de la recherche), il nous a semblé intéressant de créer une fiche résumée plus courte servant de passage intermédiaire à la fiche bibliographique complète du site du CDU avec laquelle un lien est défini pour chaque fiche.

Une fonction de diffusion : l’option « lire »

Cette option a été créée suite à l’envoi par Joëll Dumonteil, de l’école d’architecture de Clermont-Ferrand, d’un compte-rendu d’une étude sur le devenir professionnel des étudiants de l’école. Ce rapport, assez volumineux, est illustré de nombreux graphiques exploitant les données recueillies par l’enquête.

D’autres textes sont venus renforcer le contenu de cette rubrique : quatre articles de Nicolas Nogue, un article d’Olivier Chadoin, un rapport Euroconception transmis par Graham Winch, une présentation du dossier « métiers » publié par les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine.

La fonction de veille : l’option « sites »

Dans un premier temps, le travail de développement du site s’est concentré sur la recherche de sites Internet existants et pouvant être des sources d’information à des titres divers (thèmes du réseau, publics du réseau). Ces sites ont été classés en quatre groupes principaux : les sites de documen­tation et d’information, les sites d’activités et métiers, les sites de recherche et formation et les sites européens.

Avec le temps, nous nous sommes efforcés de compléter ces pages en faisant figurer pour chaque site des commentaires sur son contenu, une tâche qui nécessitera une mise à jour régulière.

Dans la page « Documentation et information », on trouve : des sites documentaires (centres de documentation, revues...), des sites d’informations générales (économiques, démographiques), des sites d’informations sectorielles (concernant les architectes, le BTP, le logement social, la promotion immobilière, l’urbanisme).

Certains de ces sites se retrouvent dans la page consacrée aux sites « Activités et métiers » où l’on trouve des sites d’organisations et d’associations professionnelles (Union des HLM, Ordre des architectes, Archinov...) et des sites classés par professions ou type d’activité (architectes, BTP, promotion immobilière, logement social, prestataires de services, outils informatiques pour l’architecture). Il peut s’agir de sites généraux ou de sites propres à des agences ou à des sociétés.

La page « Recherche et formation » propose des liens avec des sites d’institutions (ministères, CNRS...), d’écoles architecture et de laboratoires de recherche dans ces écoles, d’UMR, de laboratoires de recherche classés en GDR ou URA, d’instituts d’urbanisme, de laboratoires de recherche d’université ou d’écoles d’ingénieurs, de bureaux privés ou d’organismes de formation professionnelle. Les pages peuvent être celles d’annuaires de présentation d’équipes de recherche, des sites plus complets.

Les sites européens sont beaucoup moins nombreux. Leur recherche nécessiterait que l’on s’y consacre. Ceux qui figurent proviennent de rapides recherches générales sur Internet, ou de la recherche plus précise d’organismes ou d’universitaires impliqués dans les programmes de recherche de ces dernières années, ou encore de membres du réseau Ramau qui ont pu nous les indiquer.

Un membre britannique de Ramau, Graham Winch, nous a permis d’étoffer la liste des sites britanniques et anglophones.

Les projets

Développement du contenu du site

Outre le travail effectué sur la banque de rapports de recherche et qui pourrait être reproduit pour d’autres thèmes dans l’avenir, nous souhaitons bien sûr compléter nos diverses rubriques. Ceci signifie proposer de nouveaux textes dans l’option « lire », mettre à jour et étendre nos pages de sites (en particulier pour les sites européens), tenir à jour et élargir les pages de présentation des membres de Ramau, tenir à jour l’agenda en suivant les événements intéressant Ramau, etc.

La visibilité du site

Durant la plus grande partie de sa première année de développement, le site Ramau avait la particularité de mener à un très grand nombre de sites, sans qu’aucun lien n’y aboutisse. Son adresse était confidentielle.

Après cette première période, Ramau a été reconnu comme pouvant faire partie du réseau archi.fr et ainsi bénéficier d’une adresse simple (voir ci-dessous). Outre le référencement sur le site archi.fr, Ramau est également référencé dans les pages du site de CDU.

Une campagne d’inscription auprès des moteurs de recherche les plus connus a été menée. De plus, des listes de diffusion de courrier électronique ont été établies en récupérant des adresses dans les sites référencés dans les pages « sites ». Un mailing a été envoyé à ces personnes pour les informer d’une part de l’existence de Ramau, et d’autre part leur signaler que leur site était référencé dans nos pages et leur proposer d’en faire autant pour Ramau sur leur propre site.

L’adresse Internet

Ramau dispose depuis 1999 de sa nouvelle adresse : www.ramau.archi.fr L’ancienne adresse (www.paris-lavillette.archi.fr/recher/ramau) attribuée lors des premiers développements du site n’est désormais plus valable. Une page indiquant cette nouvelle adresse a été toutefois maintenue pour informer ceux qui avaient mis cette adresse dans leurs signets.

L’adresse e-mail de Ramau est : ramau@archi.fr

Conclusion

Si l’on considère le concept de réseau, l’essence même du fonctionnement du réseau Ramau est la circulation d’informations, cette circulation pouvant avoir lieu de diverses manières, ne serait-ce que par des rencontres entre deux ou plusieurs équipes, voire quasiment toutes, ou même d’autres personnes provenant de divers horizons. D’un point de vue assez réaliste, on sent bien que chacun acceptera d’apporter des informations dans la mesure où il peut aussi en recevoir. Cette circulation signifie donc échange et/ou mise en commun.

L’unité de service est un outil de centralisation, de mise en forme et de diffusion. Elle n’a pas la possibilité, ni les moyens, ni pour objectif de n’être qu’une simple source d’information à laquelle chacun viendrait s’alimenter, et encore moins d’être la source unique alimentant ce réseau ; l’unité de service n’est pas un centre documentaire, il en existe bien d’autres assez bien fournis et ayant beaucoup plus de moyens, même si elle peut et doit fabriquer, produire des informations, les mettre en forme, soit de sa propre initiative, soit à la demande des membres du réseau, et de toute manière pour proposer des informations pertinentes relativement aux thématiques de Ramau.

Pour toutes les rubriques existantes, et pour celles qui pourraient être créées, le contenu ne peut évoluer en suivant les préoccupations et centres d’intérêt des membres du réseau qu’à la condition que ces membres ou toute autre personne ou organisme intéressé participent activement à son alimentation.